04 juillet, 2011

Thomas Levet & Novak Djokovic

Grande après-midi de sport à la télévision hier, avec d'une part la dernière journée de l'Open de France de golf et d'autre part la finale de Wimbledon. Mais j'avoue que j'ai plus suivi le golf, car il m'est assez vite apparu que Nadal n'était pas dans un bon jour et que Djokovic allait contrôler la situation. Et mine de rien, je repense à cette fameuse demi-finale de Roland-Garros, la seule défaite de l'année pour le Serbe lorsqu'il était tombé sur un Federer redevenu magique. J'ai toujours pensé que le tirage au sort avait fait la différence à Roland-Garros : si Djokovic était tombé sur Nadal en demi-finale, il l'aurait battu et il l'aurait aussi battu en finale (où je rappelle que si Federer y a connu un terrible passage à vide, Nadal n'a pas été souverain non plus...). Tout ça pour dire que Djokovic aurait finalement dû remporter les trois premiers tournois du grand chelem de l'année ! Et du coup le vrai grand chelem, historique, mythique, était jouable à l'US Open. Il ne faudrait pas cependant que nos grands matches de tennis à venir du trio Nadal-Federer-Djokovic tournent à des échecs mentaux à chaque fois - en d'autres termes, il ne faudrait pas que Federer craque maintenant tout le temps face à Nadal, et ce dernier tout le temps face à Djoko... On veut des combats de titan !
Côté golf, comme presque toujours, le suspense a été fabuleux à St Quentin, dont le parcours est franchement top et sera parfait pour la Ryder Cup en 2018. On parlait de mental, demandez à l'Anglais Foster ce qu'il en pense : le pauvre s'est écroulé en deux trous sur le retour et a abandonné tous ses espoirs en moins de temps qu'il ne fallait pour simplement l'imaginer. Thomas Levet en a profité, tant mieux pour lui, mais c'est mérité - et comme toujours dans ce sport qui souffre encore d'un déficit d'image qui s'estompera bien un jour, on ne soupçonne pas la pression qu'il avait et la difficulté d'exécution que le golf représente à chaque coup.

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